Tout au cours de sa carrière, Me Bertrand a accepté de représenter devant les tribunaux et devant différentes instances politiques et publiques des citoyens et des groupes qui étaient sans argent lorsqu’il jugeait qu’ils étaient victimes d’injustice.
Ainsi, il n’a jamais hésité à prendre parti pour les plus humbles de la société et à dénoncer les abus de pouvoir commis par les gouvernements, les grandes entreprises et les corps policiers, notamment.
Guy Bertrand harangue ses consoeurs et confrères de l’Université de Sherbrooke contre l’apartheid en Afrique du Sud en 1960.
Me Guy Bertrand fut profondément marqué par le procès de Léopold Dion, qui s’est déroulé à Québec en 1963. Dion était accusé du meurtre de quatre enfants.
Au procès, Me Bertrand invoqua les dispositions de l’article 16 du Code criminel, portant sur l’aliénation mentale, comme moyen de défense.
Après le procès, alors que la cause était encore pendante devant les tribunaux supérieurs, quelques-unes des mères des victimes s’adressèrent à Me Bertrand pour lui demander de l’aide.
C’est alors, qu’il suggéra la création d’un organisme gouvernemental pour venir en aide aux familles des victimes d’actes criminel, ce qui fut reconnu par l’État québécois plus tard, dans une loi intitulée Loi sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels.
Télécharger la conférence devant la Jeune Chambre, le 15 décembre 1965
Les 17 et 18 avril, Me Bertrand présenta huit résolutions au congrès du barreau du Québec, dont plusieurs d’entre elles étaient liées à la Loi sur les Mesures de guerre à laquelle il s’est opposé farouchement.
Me Guy Bertrand témoigna devant la Commission Prévost qui enquêtait sur la justice au Québec. Il déposa un mémoire au nom du Club Fleur-de-Lys, dont il était le président, dans lequel il proposa des modifications à la loi, pour que les femmes, en vertu du droit à l’égalité des sexes (même si la charte canadienne n’existait pas), puissent faire partie d’un jury lors d’un procès criminel. Il proposa aussi la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes d’actes criminels. Le législateur donna force de loi à ces propositions.
Les 17 et 18 avril, Me Bertrand présenta huit résolutions au congrès du barreau du Québec, dont plusieurs d’entre elles étaient liées à la loi sur les Mesures de guerre à laquelle il s’est opposé farouchement. Ces résolutions portaient:
Me Bertrand accepta, à la demande de la famille, de s’impliquer pro bono dans l’affaire Cédrika Provencher, enlevée à Trois-Rivières le 31 juillet 2008, à titre de procureur indépendant qui avait pour mission de recueillir des informations ou confidences permettant de la retrouver.
Son rapport de mission a été remis aux autorités compétentes en février 2010. Des renseignements importants ont été communiqués à la Sûreté du Québec. Télécharger le Rapport de Mission
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